Porte à faux

Comédie burlesque

Création
du Théâtre de l'Arrosoir


Pour la première fois à l'Arrosoir,
un des comédiens prend la plume
et écrit une pièce
que la troupe a le plaisir d'interpréter.


 
affiche PAF  

Porte-à-faux : n. m. invar. Instabilité. Déséquilibre. Elément disposé hors d’aplomb, sans support visible, dans une situation inconfortable. (Au figuré : ambiguïté, crise, dérangement).
Etre en porte-à-faux : se trouver dans un vide et ne reposer que sur un seul point d’appui.
 
Et si ce point d’appui était le seuil d’une porte, fermée, dont il faudrait trouver la clé pour la franchir à nouveau. Comme le seuil d’une vie, brouillée, dont il faudrait démêler les problèmes pour repartir à zéro.
 
Et si cette porte ouvrait sur rien.
Un « Rien » bien concret. Irréel et palpable. Inerte et vivant. Actuel et intemporel.
Un « Rien » propice aux rencontres cocasses, aux histoires croisées, aux crises burlesques, aux destins ambigües mais jamais sans issue.
Un « Rien » où tout est possible, où rien ne devrait vous surprendre. Et pourtant…
 
Bienvenue dans une histoire de Porte, à l’huisserie capricieuse.
Un véritable « Huis Clos » qui va prendre ici tout son sens...
 
La porte : champ d’exploration théâtrale inépuisable !
 
« Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée » disait Alfred de Musset.
Petite phrase bien connue, tellement riche de sens et à l’origine de multiples interprétations théâtrales possibles.
En  effet, une porte toujours ouverte est insignifiante, invisible, inutile, simple ouverture permettant
le passage d’un endroit à un autre.
 
Une porte commence d’exister dès lors qu’elle peut se fermer – et par conséquent s’ouvrir – par
la volonté d’une main actionnant la clenche.
 
Ouvrir la porte
Geste ordinaire et répété de notre vie quotidienne, pourtant lourd de conséquences : comment être sûr
de ce qui se trouve derrière ? Quel seuil suis-je en train de franchir ? Aller de l’avant ou faire marche arrière ?
 
En revanche, si quelqu’un nous ouvre la porte, l’état est différent : signe de bienvenue, d’ouverture et d’accueil dans un lieu intime, un domaine que l’on invite à découvrir. Curiosité, impatience, émotion…
ou au contraire, inquiétude et angoisse selon la mine plus ou moins patibulaire de votre hôte.
 
Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car il nous faut encore…
 
Fermer la porte
Loin d’être anodine, la fermeture d’une porte révèle plusieurs intentions (sinon il suffirait de la laisser entrebâillée) :
Se cacher : en lieu sûr, secret, apaisé.
S’isoler : au calme, seul ou en réunion.
Se protéger : d’une menace extérieure (humaine, climatique…) 
Dans  tous les cas, se couper d’une autre partie du monde.
 
Là aussi, l’état sera différent si quelqu’un d’autre ferme cette porte pour nous. Envie d’intimité ? De mise en confiance ? Ou bien Piège ? Séquestration ? Emprisonnement ?
 
Que penser alors d’une porte close ?
C’est "la porte ouverte" (si je puis dire) à toutes les interprétations, tous les sentiments et réactions possibles. Un boulevard pour mettre une poignée de comédiens dans un abime à la fois absurde et captivant, entre petits drames et grand burlesque.

Tout un champ d’exploration auquel nous invite la pièce Porte-à-faux…
 
 
 



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